Quelles sont les conditions de reprise d’un véhicule ?
Revendre son véhicule permet de s’acquérir d’un véhicule neuf ou d’occasion récent. Dans la majorité des cas, il faudra prévoir un complément financier à la somme de revente. Il reste néanmoins idéal de pouvoir revendre son ancien véhicule à un prix intéressant. Dans cette optique, la reprise de véhicule reste la meilleure option. Cependant, quelles en sont les conditions ?
Qu’est-ce que la reprise de véhicule ?
La reprise de véhicule comme le laisse entendre son nom, est le fait de revendre son ancien véhicule au concessionnaire. La vente peut se faire auprès d’un concessionnaire ou d’un professionnel automobile.
Généralement, la reprise de véhicule se solde par l’achat d’un autre véhicule neuf ou d’occasion chez le même repreneur (concessionnaire ou professionnel). Il s’agit bien évidemment d’une sorte d’échange.
Cette pratique est beaucoup sollicitée par les Français du fait de ses énormes avantages. En effet, une reprise de véhicule décharge le propriétaire des fardeaux tels que :
- Les démarches administratives,
- Les tracasseries de changement de nom,
- Le risque de reprendre un nouveau véhicule en mauvais état, etc.
Par ailleurs, la reprise de véhicule est sujette de quelques conditions bien spécifiques.
Les conditions de reprise de véhicule
La reprise de véhicule est généralement soldée par l’achat d’un nouveau véhicule neuf ou d’occasion. L’ancien véhicule est cédé à un concessionnaire ou un professionnel de l’automobile qui doit s’assurer de l’intérêt de l’échange. Pour cela, la reprise est soumise à ces conditions :
La disponibilité du véhicule
La toute première des conditions de reprise de véhicule est la disponibilité de cet engin. En effet, pour bénéficier d’une reprise, le propriétaire du véhicule doit s’engager à remettre l’engin au repreneur. La remise de l’ancien véhicule est exigée au moment de la cession de la nouvelle voiture. Cependant, le professionnel peut exiger que le véhicule lui soit présenté d’avance.
Les démarches administratives n’engagent que le propriétaire du véhicule en cession. Le véhicule doit être en état de rouler quel que soit son âge. Cependant, certains concessionnaires reprennent les véhicules dans tous les états, même endommagés.
La méthode de l’échange selon le repreneur
La méthode de l’échange dépend des exigences du professionnel ou du concessionnaire. En effet, l’ancien véhicule peut être repris en échange de l’achat d’un nouveau véhicule ou en échange d’un montant. L’issue de la reprise est préalablement discutée avec le professionnel avant toute démarche. La reprise de véhicule permet aux concessionnaires de vendre certains de leurs modèles invendus.
Ces types d’offres sont généralement un peu plus importantes en fin d’année. Dans ce cas, certains bonus sont fournis à la vente du nouveau véhicule.
Quel montant pour une reprise de véhicule ?
Le montant de la reprise d’un véhicule n’est pas réellement fixe. Il est estimé soit lors de la conclusion de vente ou lors de la livraison du véhicule. Pour en arriver au montant exact, le professionnel ou le concessionnaire procède comme suit :
L’évaluation de la valeur du véhicule
Une fois à la concession, l’entreprise délègue un commercial qui se charge de l’analyse du véhicule. L’observation peut être faite de façon visuelle grâce à un contrôle technique rapide. Si l’observation visuelle ne convainc pas le commercial, il peut être amené à demander un essai sur route. L’objectif est de déceler d’éventuels petits défauts s’il en existe. C’est la méthode employée par le GARAGE DE LA MALMAISON.
Déduction de la côte d’argus
Sur la base du résultat de son analyse, le commercial fait recours à la référence relative au véhicule. Il s’agit de la côte d’argus. Pour clore la démarche, le commercial déduit sur le certificat de vente, le montant de la reprise du montant du nouveau véhicule. Il est important de noter que généralement le professionnel déduit de l’argus certains frais annexes.
Il s’agit des frais liés à la remise en état, à la commercialisation avec une garantie constructeur de 3 mois. Il revient donc au revendeur de consulter l’argus de plusieurs professionnels afin d’opter pour le plus intéressant.